Les femmes, le numérique et l’artisanat

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Les femmes, le numérique et l’artisanat

Episode 1 : Les débuts

Dans le cadre des Human Tech Days, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat s’est associée cette année avec Artis’Up, première manufacture de proximité en région Centre-Val de Loire, pour proposer une étude sur les femmes, le numérique et l’artisanat. Cette dernière a été présentée en toile de fond lors de deux rencontres organisées à Châteauroux et Orléans pour valoriser le profils de 9 artisanes, créatrices d’entreprises et de start-ups qui allient le savoir-faire artisanal avec l’innovation numérique. Leurs expériences et échanges ont été rythmées par la série “La Fibre Créative” créée pour l’occasion à l’aide de l’Intelligence Artificielle générative et des résultats de l’étude produite par l’Observatoire de l’Artisanat Centre-Val de Loire. Nous vous proposons une série de 3 posts pour découvrir les débuts, les partenariats et les projets présentés lors de ces journées dédiées à l’innovation au féminin et à l’artisanat.

Bienvenue chez Artis’Up

Côté castelroussin, les créatrices et artisanes se sont focalisées sur les aspects techniques. Dans une salle de réunion mise à disposition par Artis’Up, elles ont expliqué comment les couveuses d’entreprises permettaient de prendre confiance pour tester son concept, avec l’exemple d’Ondine qui est entrepreneur à l’essai au PLES36, et l’attrait que représente la manufacture de proximité. Comme l’explique Audrey Siffredi, “je n’ai pas pu m’empêcher de venir tester les machines, je trouve le concept génial”. C’est tout l’esprit que souhaite instiguer Fabienne Boulay, ancienne chef d’entreprise reconvertie dans la gestion et l’animation d’Artis’Up. Selon elle, “on est à l’écoute des projets, et si on peut faire un lien entre les uns et les autres, on ajoute ce côté humain”. Pour Corinne, de KOF36 Création, c’est l’aide de la CMA CVL qui a été clé, dans ce monde de la création d’entreprise artisanale où elle a pu être accompagnée par de belles personnes, selon ses propres mots. Enfin, Charlotte de Fougères, créatrice de la start-up Artémis Gibier, explique qu’elle s’est appuyée sur les connaissances et le savoir-faire artisanal de La Robinerie, artisan boucher charcutier de l’Indre, pour mettre au point des recettes à bases de gibier sauvage local dans le respect des traditions et saveurs de terroir.

Découvrez nos participantes de Châteauroux ci-dessous.

Faire vivre les centres-villes

C’est la mission que s’est donnée Emmanuelle Gaurant, créatrice d’1 vitrine pour 2 à Orléans. Elle est venue partager son expérience entourée de plusieurs de ses partenaires avec qui elle propose une application qui met en relation les artistes, les artisans et les commerçants pour décorer les vitrines avec des créations locales. Ancienne assistance de direction, elle n’a pas eu peur de l’administratif de la création, mais admet que cela lui a tout de même pris plus de temps que ce qu’elle n’avait imaginé. Pour Léa, qui présente des meubles relookés, tout s’est passé en ligne, de la recherche d’informations à la création, avec un statut de micro-entreprise qui lui a permis de garder son emploi pour se lancer à son rythme. Morgane, quant à elle, s’est laissée surprendre par cette aventure qui n’était pas prévue, mais qui répondait à son talent et son envie d’autonomie, en complétant ses activités d’intermittente du spectacle. Nuria, graphiste et artiste, s’est pour sa part entourée d’un réseau de créateurs pour naviguer dans le lancement d’entreprise, pour lequel elle aurait souhaité avoir un guide. Emmanuelle Lamassiaude, des Tendances d’Emma, a quant à elle suivi son intuition de mère pour lancer une entreprise éco-responsable qui facilite l’usage de produits zéro-déchets.

Retrouvez nos intervenantes d’Orléans ci-dessous.

Dans le prochain épisode, nous découvrirons le partage d’expérience de nos participantes sur les difficultés et les solutions rencontrées par ces femmes créatrices. En attendant, l’étude présentée par l’Observatoire de l’Artisanat Centre-Val de Loire et Artis’Up sur les femmes, le numérique et l’artisanat est disponible ici. La vidéo qui a animé cette partie des discussions est disponible ici.